Le Vol du Quetzal embrasse un chant collectif, un hymne à l’identité et à l’autochtone, réunissant des formes artistiques qui se trouvent dans une perspective décentralisée, alternative et postcoloniale. Les neuf artistes ici réuni·es sont des individus qui se reconnaissent dans le déplacement et la migration, dont les histoires s’identifient à la pratique du mouvement et à la résilience, formalisant leur environnement comme un processus créatif. Partant du mythe du quetzal, symbole de la fertilité et de la beauté, mais aussi de la résistance et de l’expansion, cette exposition cherche à tracer une cartographie légère de l’esthétique féminine fluide, en mettant l’accent sur l’art en tant que porte-parole culturel du passé et de la tradition, en contraste avec la mondialisation et le néolibéralisme.